Si je devais aujourd’hui commencer à faire jouer une campagne de D&D 3.5 « vanilla » (c’est à dire sans transformation radicale du postulat de base, comme c’est le cas avec E6), certaines modifications aux règles de base me serait tout de même indispensables. Ces variations iraient toutes dans le même sens, celle de la simplification de la fiche de personnage et seraient donc dans une dynamique inverse de celle choisie par Paizo pour son Pathfinder RPG.
Les voici, rapidement résumées* :
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Author: Islayre
Unification de mécanique : corriger Lamentations of the Flame Princess
De mon point de vue, Lamentations of the Flame Princess est un des meilleurs D&D actuellement sur le marché.
En effet, ce néo-clone de D&D BECMI est truffé de bonnes idées et doté d’une ambiance bien particulière (l’auteur du jeu aime parler de « Weird Fantasy »).
Néanmoins je n’envisage pas de jouer avec LotFP en l’état car certains choix de game design ne correspondent pas à mes attentes : converti depuis des années au principe de la mécanique unique du d20 system (d20+modificateur contre difficulté) je ne suis pas particulièrement émoustillé à l’idée d’utiliser des d6 pour mes jets de compétences.
De même, les 5 saves archaïques de D&D BECMI me laissent de marbre.
Dans ces conditions il convient donc de retrousser ses manches et d’importer les meilleures idées de D&D 3 vers notre petite perle OSR…
Coureurs d’Orages : le making of
Je le répète, Coureurs d’Orage n’est qu’une variation sur la base du Searchers of the Unknown (de Nicolas « Snorri » Dessaux) qui est un travail absolument formidable pour au moins deux raisons :
Un nouveau projet : le Fer & L’Arcane (deuxième partie).
Travailler sur de l’OGL 3.5 simplifié, c’est une façon comme une autre de boucler la boucle : Au fur et à mesure que taille, que j’élague le d20 system, je retrouve le chemin du dK. Et plus ça va plus je me dis que le Fer et l’Arcane va beaucoup ressembler à mon premier travail semi professionnel d’auteur de JdR : la deuxième édition du d20 générique de chez John Doe.
Mais du temps à passé depuis ma collaboration avec messieurs Orlanth et Le Grumph, j’ai pris de la bouteille en game design, l’univers d20 s’est rempli de bonnes idées à phagocyter et je suis désormais seul maître à bord. Autant de détails qui vont avoir un impact certain sur le résultat final.
De même je n’ai pas le projet de proposer quelque chose de générique : le Fer et l’Arcane ne cherche qu’à émuler du médiéval fantastique héroïque, compatible avec D&D 3.5 et Pathfinder RPG.
Cet objectif bien cadré et la limite de pagination que je m’impose (64 pages) obligent à aller à l’essentiel ce qui est un défi de conception intéressant : pour tous les cas de figure il faut choisir la solution qui soit à la fois la plus concise et la plus simple à jouer.
De fait, le Fer et l’Arcane risque bien de ressembler à un mariage (d’amour ?) entre le dK et la boite d’initiation Pathfinder…
Dans le rôle des témoins, les fanatiques du d20 pourront sans doute reconnaître des petits bouts de Castles & Crusades, 13eme age, E6 ou D&D 5…
Avec un aussi auguste patronage, espérons que le résultat sera à la hauteur !
Les Coureurs d’Orages
Coureurs d’Orages est une variante du jeu de rôle en une page Searchers of the Unknown de Nicolas « Snorri » Dessaux. Tout en essayant de conserver la simplicité et la rapidité de l’original, Coureurs d’Orages se veut un peu moins Old School au niveau de sa mécanique, davantage proche des éditions récentes du plus célèbre des jeux de rôle.
Un grand merci à François 6PO pour ses conseils et relectures.
- Coureurs d’orages en pdf, version classique, N&B.
Un nouveau projet : le Fer & L’Arcane (première partie).
Depuis quelques semaines je suis retombé dans la bidouille du d20 et de D&D 3.5.
Je ne renie pas Epique 6 (même si j’en changerais probablement quelques aspects pour une hypothétique deuxième édition) mais il faut reconnaître que ce n’est pas un jeu simple et que sa masse de règles reste rébarbative.
L’idée d’une nouvelle itération de l’OGL 3.5 m’est venue alors que je comparais D&D 5, 13 eme age et les Chroniques oubliées.
Gestion des dés d’action : corriger le dK.
Bourré de bonnes idées, le dK system laisse pourtant à désirer en terme de rigueur de Game Design.
Certes, ce d20 « à la française » ne manque pas de panache mais certains concepts, récupérés dans l’arsenal 3.X, ont été un petit peu trop malmenés pour le bon équilibre d’un jeu qui se voulait, au départ, compatible avec D&D.
Comme souvent dans la conception des mécanismes de jeu le diable est dans les détails : si on y regarde de plus prêt, les fameux dés de Krasse (dK) qui donnent son nom au jeu ne sont en réalité qu’une variante des points d’actions d’Eberron & des Arcanes Exhumés.
Toutefois deux détails importants ont complètement modifié la dynamique de ce concept.
Niveau et Dés de vie : la chasse aux données inutiles.
Il y a quelques jours de cela j’ai pu lire rapidement Crimson Blades (http://rpg.drivethrustuff.com/product/130645/Crimson-Blades-Dark-Fantasy-RPG) un intéressant Néo-clone de D&D BECMI.
Du point de vue du game design, l’un des aspects les plus originaux de ce travail est la volonté de l’auteur de mettre les dés de vie au centre de la mécanique de combat.
Mes Ambriens (3/3)
Je termine donc cette série de versions Ambriennes trop longtemps procrastinée !
Je suis parti du principe qu’Oberon méritait bien d’avoir 100 points de plus que ses enfants et que la « jeune génération » des romans (Merlin et Rinaldo) devait fonctionner avec 250 points, comme les princesses.
Aujourd’hui, si je devais animer une campagne d’Ambre avec les règles d’origine, je laisserais sans aucun doute les joueurs créer ainsi des persos a 250 points, suffisamment puissants pour vraiment perturber le jeu des ainés (mais je poserais aussi une règle pour encadrer les possessions : 25 points maximums ou quelque chose d’approchant).
Micro règles, magie Vancienne et autres sujets palpitants.
S’il y a une leçon que j’ai retenue de mes années de bricolage sur le d20, c’est que le véritable travail de Game Design commence quand il faut arriver à marier richesse ludique et relative épure de la fiche de personnage.
Depuis la 3eme édition de D&D et son système d20, les fiches de personnages pullulent de micro-règles spécifiques : entre les capacités de classes, les dons, les sortilèges et les capacités activables de certains objets magiques une feuille de perso peut rapidement se transformer en version digest d’un manuel des joueurs.