Tel quel, le Prètre est un personnage réservé à des joueurs vétérans, à des adeptes expérimentés du système d20.
Et c’est bien dommage.
En effet, comment envisager de confier à un joueur débutant un personnage qui, des le niveau 1, se doit de jongler tous les matins avec une bonne trentaine de sorts différents ? Comment lui expliquer rapidement les subtilités de la mécaniques de renvoi des morts-vivants, la SEULE du jeu qui n’utilise pas le d20 pour effectuer ses tests de réussite ?
Non décidemment, il y a quelques chose de pourri dans le royaume du Danemark…
Pourtant en cumulant deux options de jeu issues de la vaste ludothèque D&D 3.5 , il est finalement assez simple de remodeler le Prètre en une classe nettement plus facile d’emploi, une classe qui ne nécessite pas une feuille de personnage façon bottin téléphonique des le niveau 1…
Pour commencer on appliquera la variante issue des Arcanes Exhumés des lanceurs de sorts divins spontanés (page 64 de la version française de l’ouvrage*) qui transforme le clerc en un équivalent divin de l’ensorceleur.
De cette manière, le personnage se retrouve avec une panoplie de sorts rencentrée, ce qui évite au joueur de se fader un apprentissage aussi lourd que tueur d’ambiance autour de la table.
Pour aider un débutant particulièrement peu branché par la « mécanique », le Conteur pourra même choisir d’effectuer en personne le choix des sortilèges.
Dans un deuxième temps on appliquera aussi la variante du renvoi des morts-vivants issue du codex divin : la destruction des morts vivants**.
Cette capacité devient alors beaucoup plus simple à gérer puisqu’elle n’est plus basée sur une mécanique isolée par rapport à l’ensemble du système d20.
Au final, notre bon vieux Prètre reste tel qu’en lui même mais beaucoup plus façile d’emploi… et ceci uniquement grace à des options de jeu officielles.